rando : Le trou du furet
Pour cette dernière rando entre mamans de l'année scolaire, on a choisi le sud, pour une rando que j'ai cochée depuis un petit moment dans mon guide.
On démarre la balade au-dessus du village d'Eyzahut, au coeur de la Drôme provençale. Dès le début, on a l'impression d'être dans un jardin botanique ! Sur le bord du chemin, des milliers de fleurs, des dizaines de variétés, jamais vu ça !
on grimpe dans les chênes et les buis, beaucoup d'hésitations sur les sentiers à suivre, le bouquin n'est vraiment pas clair, beaucoup d'erreurs, beaucoup de demi-tours, on emprunte les chemins des sangliers avec un but : arriver en haut ! Et finalement, on atterrit sur un plateau. C'est pas du tout la bonne montagne, mais quelle surprise à notre arrivée !
on n'a passé aucun fil, aucune barrière, et ils sont là, complètement libres, comme sauvages !
il y en a 2 qui viennent voir si on a quelque chose
d'intéressant pour eux. Les copines pas très
rassurées me laissent gérer la situation !
Gentiiiils les chevaux, tout doux !
Mais ils sont tellement sympas ces superbes chevaux, qu'ils nous offrent même une danse pendant notre picnic !
A force de decortiquer la carte, on finit par repérer où on a atterri, sur le Plateau de Font Estrèche et on décide de redescendre pour remonter sur le bon versant et enfin de trouver ce trou du Furet !
Après une montée bien raide sans un poil de vent et en plein cagnard...
... on y arrive !
L'arche fait 8 mètres de haut !
Quand on se met en face du trou, ça décoiffe ! Quel courant d'air !
Cette arche résulte de l'érosion des couches de roches les moins résistantes.
En montant sur les hauteurs de l'arche, pas juste au-dessus, trop dangereux, mais juste à côté, on découvre une sacrée vue !
Incroyable : tout le synclinal ! De Rochecolombe jusqu'aux 3 Becs ! Le clou pour cette dernière rando, la boucle est bouclée !
lavande sauvage
et toujours des fleurs, même au bord du précipice !
Il nous faudra revenir pour marcher sur les crêtes, de l'autre côté de l'arche, d'où l'on domine les massifs et vallées environnants. Avec tous nos détours, là, on n'a plus le temps, il nous faut redescendre !
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