Des paysages très variés pour cette journée !
J'ai bien du mal à trouver le temps de vous raconter la Sardaigne. Les journées, les soirées, les we, sont chargés ! Je vais devoir résumer !
Ce matin du 4e jour, le ciel chargé de sable a disparu. Nous avons droit à de vrais nuages !
On déjeune, on range en musique, un CD de tubes italiens que j'avais apporté, ambiance ! On charge nos appareils, tout ça branché sur la batterie, alors, au moment de démarrer, ben, ça démarre pas ! Une minute de reflexion, on est seuls, et Stintino est assez loin !
Trente secondes plus tard, je mets Fred au volant malgré ses protestations, Juliette et moi allons pousser dans la pente si faible et si courte qui démarre la piste plate. Fred n'y croit pas une seconde, mais moi je veux y croire ! On pousse, quelques mètres, de toutes nos forces, ça roule pas bien vite...Fred lève le pied de l'embrayage, accélère, et ... ça marche ! La voiture a démarré ! Des heures de galère évitées s'il avait fallu aller à pied chercher une voiture équipée ! Fred n'en revient pas ! J'ai grandi avec une 2CV, alors cette technique, ça me connait ! YES !
On quitte le cap, on rejoint Porto Torres, en bas du golf d'Asinara, en passant l'affreuse zone industrielle au-dessus de laquelle flotte un nuage sous lequel on n'a pas envie de rester...
Dans Porto Torres, on s'arrête à la basilique San Gavino, fermée, on doit se contenter d'en faire le tour
cette église a été édifiée vers l'an 1100, par des architectes de Pise. Elle représente l'un des plus importants vestiges romans de l'île.
autour de l'église...
Juste au nord de Porto Torres,
petite balade jusqu'à la capella Balai, où chaque année, a lieu un pélerinage
ce serait encore plus joli sous un grand ciel bleu !
On longe la côte en allant toujours vers le nord pour atteindre Castelsardo
Pause sur le port pour profiter de l'endroit
Encore une fois, on regrette l'absence du soleil qui ferait ressortir toutes les couleurs de ce village italien !
En bas, la ville nouvelle, en haut, la forteresse du château des Doria, la cathédrale, l'église médiévale, les rues étroites et colorées
C'est si calme, on croise 2 couples, une famille de touristes, c'est tout !
nous voilà sur l'esplanade de l'église
comme dans la plupart des villages italiens, les maisons sont peintes dans des couleurs acidulées
Bella Italia, bella Sardinia !
On va maintenant chercher la piste indiquée sur le road book récupéré lors de notre arrivée. On passe d'abord saluer l'unique éléphant sarde,ici depuis fort longtemps, on monte sur une petite route dans un paysage soudain bien vert, presque irlandais, jusqu'au pied des éoliennes, puis le goudron cède la place à la piste...
Comme c'était indiqué sur le road book, il a fallu ouvrir une barrière, nous voilà donc au milieu des vaches !
Voilà la sortie, on n'aura pas à en ouvrir d'autres. Jusque là, on a vu beaucoup de ces barrières fermées avec chaines et cadenas, il faut donc mieux avoir un road book pour s'aventurer sur les pistes et ne pas se retrouver coincé !
nous voilà à 600 mètres !
Quelle grimpette !
Plus bas, on reprend un bout de goudron pour 500 mètres, et hop, voilà la nouvelle piste. Le road book est très précis, il faut sans cesse remettre le compteur à zéro, compter les centaines de mètres, il faut mieux être 2 !
Un petit détour par une jolie piste sans issue nous mène...
là !
un nuraghe, au milieu de nulle part, cerné par les montagnes... et les vaches !
Nous sommes tout près de la valle della luna, la route fait une boucle pour que l'on puisse admirer les rochers énormes aux formes multiples
Il fait tellement sombre en cette fin d'aprem, les photos ne sont vraiment pas terribles, en voilà 2 trouvées sur internet
et puis vite, on reprend la piste, en espérant trouver un coin pour bivouaquer avant la nuit, on roule on roule, à une bifurcation, on s'engage sur la voie de gauche, pour ressortir 500 mètres plus loin sur la piste d'origine. On retourne donc sur cette "excroissance", avec place de bivouac, c'est parfait !
A part les vaches qu'on entend pas très loin sans les voir, nous sommes cernés par les chênes, donc on s'offre un petit feu, le bois mort est à portée de main !
Avec chamallows et chants scouts !
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