Les hospices de Beaunes
Il est temps début août de rejoindre Paris, l'aéroport, afin de nous envoler pour la Malaisie.
Nous avons quand même un peu de temps, et pour la première fois, alors qu'on connait l'A6 par coeur entre Valence et Paris tant on l'a parcourue, nous nous arrêtons à Beaunes, en Bourgogne, pour faire un tour dans la ville et visiter les hospices !
Nous allons enfin découvrir ces lieux rendus célèbres grâce au film "La grande vadrouille", film culte dans la famille bien-sûr.
Depuis le temps que ça me titillait !
En parcourant les ruelles du centre ville, charmant,
on tombe dessus, à notre plus grande surprise, en pleine ville !
Qui l'eut cru ?! Ben oui, dans le film, la religieuse sort des hospices en carriole à cheval et se retrouve en pleine campagne !
entrée côté rue...
et côté cour...
Ces hospices, aussi appelés hôtel-Dieu de Beaunes, ont été fondés par le chancelier des ducs de Bourgogne, Nicolas Rolin, et son épouse, Guigone de Salins. Ils le destinent aux pauvres qui n'ont pas les moyens de se faire soigner ailleurs, et lorsque l'on était remis sur pied, il fallait vite sortir pour laisser la place à ceux qui sonnaient à la porte...
La cour où l'on pénètre en premier mérite sa renommée, elle est magnifique
Toute la famille se disperse, visite les lieux comme bon lui semble ! Je peux déambuller à ma guise, sans enfant collé dans mes pattes, et me posant 1000 questions, prenant de l'avance ou du retard dans la visite ! Quelle belle invention l'audioguide !
Plusieurs salles de différentes tailles accueillaient les malades. Ils étaient soignés par les religieuses de l'ordre des Soeurs hospitalières de Beaunes, créé par Nicolas Rolin lui-même.
Ici, la salle Saint Hugues, destinée aux malades plus aisés
La cuisine est également faite par les soeurs, avec les produits du potager, situé derrière, avant un magnifique parc,
et à proximité dans la cour, le puits, où je retrouve ma petite dernière accrochée à son audioguide spécial enfant, le sourire aux lèvres !
au bout de la cour, la pharmacie, où étaient préparés et stockés tous les médicaments
et dans le batiment aux tuiles unies, THE salle des malades, appellée la grande salle des pôvres, de 50 mètres de longs, superbe, jusque dans sa charpente, monumentale, aux superbes poutres peintes
dites 33, 33 !
Au fond de la pièce, la chapelle, séparée de la salle par un guigué en bois seulement depuis la restauration des batiments. Sa fondatrice y repose
Plusieurs autres salles exposent d'autres peintures et tapisseries
Colombe, passionnée resterait bien encore un peu, alors que les grands ont fini leur tour ! Elle fouille sur le plan les recoins inexplorés...
On y va ma belle,
allons découvrir d'autres horizons,
bien loin d'ici et bien différents !
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